L’épuisement des Fêtes est bien réel : stratégies de santé mentale pour les parents, les étudiant(e)s et les professionnel(le)s à Ottawa

Résumé

De l’extérieur, la période des Fêtes semble magique : les lumières scintillantes sur la rue Elgin, les marchés bondés de Lansdowne, les repas-partage au bureau, les concerts scolaires et les rassemblements familiaux. Mais en coulisses, de nombreuses personnes à Ottawa fonctionnent à bout de souffle. Les parents sont tiraillés entre le travail, les événements scolaires et les traditions qu’ils se sentent obligés de maintenir. Les étudiant(e)s universitaires terminent leurs examens tout en gérant du stress familial ou des questionnements identitaires. Les professionnel(le)s tentent de boucler les objectifs de fin d’année tout en essayant d’être présent(e)s à la maison. Les nouveaux arrivants vivent parfois leur premier hiver canadien, tout en s’ennuyant de leurs proches et de leurs rituels familiers.

Cet article explore pourquoi l’épuisement des Fêtes est si fréquent, particulièrement entre novembre et janvier, et comment il se manifeste chez les parents, les étudiant(e)s et les professionnel(le)s à Ottawa. Il propose aussi des stratégies pratiques, fondées sur des données probantes, que vous pouvez commencer à appliquer dès maintenant — ainsi que des repères pour savoir quand un soutien comme la thérapie à Ottawa pourrait vous aider à passer de la simple « survie des Fêtes » à un sentiment plus profond d’ancrage et de connexion.

Points clés

  • Pourquoi l’épuisement des Fêtes s’intensifie entre novembre et janvier
  • Comment le stress affecte différemment les parents, les étudiant(e)s, les professionnel(le)s et les nouveaux arrivants
  • Les signes précoces d’épuisement à reconnaître avant qu’il ne s’aggrave
  • Des stratégies fondées sur des données probantes pour réduire la surcharge et retrouver l’équilibre
  • Quand envisager un accompagnement thérapeutique et comment la thérapie peut aider

L’épuisement des Fêtes : quand le « festif » devient épuisant

L’épuisement des Fêtes ne se limite pas à être un peu fatigué après une semaine chargée. Il s’agit d’une fatigue émotionnelle et physique plus profonde qui s’accumule lorsque les exigences augmentent constamment sans que votre énergie suive. La période que vous êtes « censé(e) » apprécier peut alors commencer à ressembler à une longue liste d’obligations.

Plusieurs facteurs y contribuent. Les coûts liés aux déplacements, aux cadeaux, aux sorties et aux repas spéciaux peuvent mettre une pression importante sur les finances, surtout dans une ville déjà coûteuse. Les milieux de travail intensifient souvent le rythme pour terminer les projets et atteindre les cibles annuelles avant la nouvelle année. Les parents peuvent se sentir responsables de créer des souvenirs que leurs enfants chériront, même lorsqu’ils sont eux-mêmes épuisés. Les étudiant(e)s, de leur côté, passent des examens finaux au moment même où on attend d’eux qu’ils soient présents aux événements familiaux.

À cela s’ajoute l’effet amplificateur émotionnel des Fêtes. Si vous vivez un deuil, une rupture familiale, un questionnement identitaire ou une adaptation à la vie dans un nouveau pays, cette période peut accentuer ces émotions. Les journées plus courtes et le froid peuvent aussi aggraver une baisse de moral ou une dépression saisonnière chez certaines personnes. Lorsque tout cela converge, même les tâches les plus simples peuvent devenir accablantes.

Comment l’épuisement des Fêtes se manifeste selon les réalités de vie

Chez Family-Therapy™ à Ottawa, nos thérapeutes accompagnent régulièrement des personnes aux prises avec le stress, l’anxiété, les tensions relationnelles et les transitions de vie. La période des Fêtes tend à intensifier ces difficultés, mais de façons différentes selon l’étape de vie et les responsabilités de chacun(e).

Parents et personnes aidantes

Pour beaucoup de parents, la période des Fêtes ressemble à un véritable marathon logistique. En plus des journées de travail normales, il y a les concerts scolaires, les fêtes, les repas spéciaux et les achats de cadeaux. Il peut aussi y avoir la coordination avec des coparents, des beaux-parents ou des familles recomposées. Même lorsque tout est fait avec amour, la charge mentale liée au fait de « penser à tout » peut tranquillement éroder la capacité émotionnelle d’un parent.

Il est très fréquent que les parents se sentent coupables de ne pas en faire assez — plus d’activités, plus de cadeaux, plus de magie. Pour y parvenir, ils sacrifient souvent le repos, le temps personnel ou même leurs propres besoins émotionnels afin de maintenir l’équilibre familial. Certain(e)s remarquent qu’ils deviennent plus irritables avec leur partenaire ou leurs enfants, puis se critiquent sévèrement par la suite, ce qui renforce un cycle douloureux.

Étudiant(e)s et jeunes adultes

Pour les étudiant(e)s et jeunes adultes à Ottawa, les Fêtes peuvent donner l’impression que deux mondes entrent en collision. D’un côté, le monde académique : examens, travaux finaux et pression de performance. De l’autre, le monde personnel : retourner à la maison (ou choisir de ne pas le faire), faire face aux questions sur les études, les relations et l’identité, et gérer les attentes familiales.

Si un(e) étudiant(e) explore son identité de genre ou son orientation sexuelle, retourner dans un milieu familial qui ne comprend pas ou n’accepte pas pleinement cette réalité peut être particulièrement stressant. Il peut devenir nécessaire de minimiser ou de masquer certaines parties de soi simplement pour préserver la paix. En parallèle, un sentiment de culpabilité peut émerger de ne pas se sentir « assez reconnaissant(e) » ou joyeux·se pendant cette période.

Professionnel(le)s et personnes en emploi à haute pression

Les professionnel(le)s occupant des rôles à haute responsabilité ressentent souvent que le dernier trimestre de l’année est le plus intense. Les délais sont serrés, les évaluations de performance approchent et il existe souvent des attentes — implicites ou explicites — de terminer l’année en force. Plusieurs se disent qu’ils se reposeront « après ce projet » ou « en janvier », mais le corps et l’esprit n’attendent pas toujours aussi longtemps.

Il est fréquent que les courriels de travail s’invitent aux soupers de famille, que les ordinateurs s’ouvrent une fois les enfants couchés, et que la tension s’accumule lorsque les partenaires se sentent émotionnellement délaissés. Certain(e)s se tournent vers des stratégies de soulagement à court terme: trop de café, le défilement nocturne sur le téléphone ou la consommation de substances, qui procurent un répit momentané, mais laissent ultimement un sentiment de vide et d’épuisement accru.

Nouveaux arrivants et personnes en période d’adaptation

L’épuisement des Fêtes se manifeste différemment pour chacun(e), mais certains signes reviennent souvent en thérapie. Vous pourriez vous sentir constamment sur le qui-vive, ou avoir l’impression que de petites tâches — répondre à un message texte, choisir un cadeau — vous demandent un effort disproportionné.

Vous pourriez remarquer une irritabilité accrue envers les personnes que vous aimez. Être plus sec·he avec vos enfants, impatient(e) avec votre partenaire ou plus distant(e) avec vos ami(e)s. Pour les étudiant(e)s, la concentration peut devenir extrêmement difficile. Pour les professionnel(le)s, des tâches autrefois routinières peuvent soudainement sembler insurmontables.

Le sommeil est souvent perturbé — soit trop court, fragmenté ou utilisé comme moyen d’évasion. L’appétit peut augmenter ou diminuer. Certaines personnes constatent qu’elles consomment davantage de café, d’alcool, de nourriture ou d’autres moyens pour engourdir l’inconfort.

Plus subtilement encore, un sentiment de déconnexion peut s’installer. Vous pouvez être entouré(e) de gens et pourtant avoir l’impression d’observer votre vie de l’extérieur, ou parcourir les réseaux sociaux et vous sentir de plus en plus éloigné(e) de la joie que les autres semblent afficher. Ce ne sont pas des signes d’échec. Ce sont des signaux indiquant que votre système nerveux est surchargé et a besoin de soutien.

Reconnaître l’épuisement des Fêtes chez soi

Épuisement des Fêtes à Ottawa

L’épuisement des Fêtes se manifeste différemment pour chacun(e), mais certains signes reviennent souvent en thérapie. Vous pourriez vous sentir constamment sur le qui-vive, ou avoir l’impression que de petites tâches — répondre à un message texte, choisir un cadeau — vous demandent un effort disproportionné.

Vous pourriez remarquer une irritabilité accrue envers les personnes que vous aimez. Être plus sec·he avec vos enfants, impatient(e) avec votre partenaire ou plus distant(e) avec vos ami(e)s. Pour les étudiant(e)s, la concentration peut devenir extrêmement difficile. Pour les professionnel(le)s, des tâches autrefois routinières peuvent soudainement sembler insurmontables.

Le sommeil est souvent perturbé — soit trop court, fragmenté ou utilisé comme moyen d’évasion. L’appétit peut augmenter ou diminuer. Certaines personnes constatent qu’elles consomment davantage de café, d’alcool, de nourriture ou d’autres moyens pour engourdir l’inconfort.

Plus subtilement encore, un sentiment de déconnexion peut s’installer. Vous pouvez être entouré(e) de gens et pourtant avoir l’impression d’observer votre vie de l’extérieur, ou parcourir les réseaux sociaux et vous sentir de plus en plus éloigné(e) de la joie que les autres semblent afficher. Ce ne sont pas des signes d’échec. Ce sont des signaux indiquant que votre système nerveux est surchargé et a besoin de soutien.

De petits ajustements qui font une grande différence

Même s’il est impossible d’éliminer tous les facteurs de stress pendant les Fêtes, des changements modestes et réalistes peuvent avoir un impact significatif sur votre bien-être.

Voici des stratégies que les thérapeutes de Family-Therapy™ aident souvent les client(e)s à adapter à leur réalité, leurs valeurs et leurs contraintes.

Établir des limites qui respectent vos capacités

Un bon point de départ consiste à reconnaître honnêtement vos limites. Vous ne pourrez peut-être pas assister à toutes les rencontres, organiser chaque événement ou acheter un cadeau pour tout le monde — et c’est correct.

  • Pour un parent, cela peut vouloir dire choisir une ou deux traditions qui comptent vraiment cette année, et laisser le reste être optionnel.
  • Pour un(e) étudiant(e), cela peut signifier réserver certaines soirées exclusivement au repos, même si des invitations se présentent.
  • Pour un(e) professionnel(le), cela peut impliquer de communiquer clairement ses disponibilités au travail — et de respecter réellement les moments où l’on se déconnecte.

Fixer des limites n’est pas égoïste. C’est une façon de préserver votre capacité à être pleinement présent(e) là où cela compte le plus.

Simplifier la saison autant que possible

Beaucoup de personnes découvrent que lorsqu’elles simplifient leurs Fêtes, elles vivent des moments de connexion plus authentiques. Réduire le budget des cadeaux, partager les responsabilités culinaires ou choisir une soirée tranquille à la maison plutôt qu’un autre événement social peut considérablement diminuer le stress.

Certaines familles trouvent utile de se demander ensemble : « Comment voulons-nous réellement nous sentir pendant les Fêtes cette année? » Les réponses sont souvent des mots comme calme, présence ou connexion — des sentiments qui émergent rarement lorsque l’agenda est surchargé.

Pour les nouveaux arrivants ou les personnes en transition, créer de petits rituels — allumer une chandelle, cuisiner un plat traditionnel, faire une promenade hivernale — peut rendre la saison plus ancrée et significative.

Planifier le repos, pas seulement les tâches

Le repos est souvent traité comme un luxe, quelque chose que l’on s’accorde seulement lorsque tout le reste est terminé. Pourtant, la recherche en santé mentale et l’expérience clinique montrent clairement que le repos est un besoin fondamental, surtout en période de stress élevé.

Essayez d’inscrire le repos à votre horaire comme vous le feriez pour un rendez-vous : une pause de 15 minutes loin des écrans, une matinée plus lente la fin de semaine ou une soirée sans technologie avec un livre ou une boisson chaude. Ces moments permettent à votre système nerveux de se réguler plutôt que de fonctionner constamment en mode survie.

Cultiver l’autocompassion plutôt que l’autocritique

Beaucoup de personnes entretiennent un discours intérieur dur et exigeant : Je devrais mieux gérer. Tout le monde semble y arriver. J’échoue comme parent, partenaire, enfant ou employé(e).

Les thérapeutes de Family-Therapy™ accompagnent souvent les client(e)s dans le développement de l’autocompassion — c’est-à-dire apprendre à se parler avec bienveillance plutôt qu’avec jugement. Imaginez comment vous parleriez à un(e) ami(e) épuisé(e), puis essayez de vous offrir ne serait-ce qu’une partie de cette douceur.

Des phrases comme : « C’est normal que ce soit difficile en ce moment », « J’apprends mes limites et c’est correct » ou « Je ne peux pas tout faire, mais je peux choisir ce qui compte aujourd’hui » peuvent réduire la honte et ouvrir la porte à des choix plus sains.

S’appuyer sur la communauté et le soutien

L’isolement nourrit l’épuisement. La connexion l’apaise.

Le soutien peut prendre plusieurs formes : se confier à un(e) partenaire, appeler un(e) ami(e) de confiance, rejoindre un groupe pour nouveaux arrivants, participer à un cercle de soutien LGBTQ+, renouer avec une communauté culturelle ou spirituelle sécurisante, ou encore dire à un(e) thérapeute : « Je n’arrive plus à faire ça seul(e). »

Se tourner vers le soutien plutôt que de s’en éloigner envoie un message puissant : votre bien-être est important.

Quand envisager un soutien professionnel

Il n’est pas toujours évident de distinguer le stress normal des Fêtes d’un moment où la thérapie pourrait être bénéfique. Un bon repère consiste à observer depuis combien de temps vous vous sentez ainsi et à quel point cela affecte votre fonctionnement quotidien.

Si l’anxiété, la tristesse ou l’irritabilité persistent depuis plusieurs semaines; si la concentration ou l’accomplissement des tâches quotidiennes devient difficile; ou si vos relations en souffrent, il peut être pertinent de consulter. La réactivation de traumatismes, l’intensification du stress identitaire ou l’augmentation de comportements d’évitement ou de consommation sont aussi des signes qu’un soutien supplémentaire pourrait être utile.

La thérapie n’est pas un signe que quelque chose ne va pas chez vous. C’est un espace structuré et sécurisant pour comprendre ce qui se passe, donner du sens à vos expériences et développer des stratégies adaptées à votre réalité. Pour plusieurs personnes, travailler avec des thérapeutes à Ottawa qui comprennent les réalités locales — travail, études, immigration, dynamiques familiales — rend le processus plus concret et pertinent.

Comment Family-Therapy™ peut vous soutenir pendant les Fêtes et au-delà

Family-Therapy™ repose sur la conviction que personne n’a à traverser les périodes accablantes seul(e). La clinique offre des services de thérapie familiale, individuelle, et de couple, avec un engagement fort envers un environnement sécurisant et inclusif pour des clientèles diverses : parents débordés, étudiant(e)s, professionnel(le)s sous pression, personnes LGBTQ+, nouveaux arrivants, et personnes vivant avec des traumatismes ou des défis de santé mentale chroniques.

Les thérapeutes s’appuient sur des approches fondées sur des données probantes, telles que la TCC (CBT), la TCD (DBT), les soins tenant compte des traumatismes et la pleine conscience, tout en adaptant leur travail à l’histoire et aux besoins uniques de chaque personne.

  • Pour un parent, cela peut signifier apprendre des outils de communication qui réduisent les tensions au sein du couple et favorisent des attentes plus réalistes à la maison.
  • Pour un(e) étudiant(e), la thérapie peut aider à gérer l’anxiété, à renforcer l’identité et à naviguer les attentes familiales.
  • Pour un(e) professionnel(le), les séances peuvent soutenir l’établissement de limites, le développement de stratégies d’adaptation plus saines et la réparation de relations affectées par le surmenage.
  • Pour un(e) nouvel(le) arrivant(e), la thérapie peut offrir un espace culturellement sensible pour traiter les traumatismes, le deuil et les émotions complexes liées à l’adaptation à un nouveau pays.

Family-Therapy™ offre des options de rendez-vous flexibles, y compris des séances virtuelles, particulièrement utiles pendant l’hiver ou pour les personnes ayant un horaire chargé. Faire le premier pas peut être aussi simple que de visiter le site web, de découvrir l’équipe et de réserver une consultation initiale pour voir si l’approche vous convient.

Vous n’avez pas besoin d’attendre de « frapper un mur ». Du soutien est disponible dès maintenant, même si ce que vous ressentez ressemble surtout à de la fatigue, de l’irritabilité ou au sentiment de ne plus être tout à fait vous-même. Avec le bon accompagnement, il est possible non seulement de traverser les Fêtes, mais de retrouver un équilibre durable, bien après que les décorations soient rangées.

Que vous préfériez des rencontres en personne à notre bureau d’Ottawa situé au 4019, avenue Carling, bureau 202, Ottawa (Ontario) K2K 2A3, ou des séances virtuelles, nos thérapeutes soutiennent les individus et les familles à Ottawa, Nepean, Stittsville, Barrhaven, Orléans, Carp et Carleton Place, avec des services en ligne offerts partout en Ontario.