Aider les enfants et les ados à traverser les transitions du temps des Fêtes à Ottawa

Résumé

Découvrez comment rendre les transitions du temps des Fêtes plus faciles pour les enfants et les ados qui passent entre deux maisons à Ottawa, grâce à des conseils concrets de thérapeutes sur la planification des horaires, des remises d’enfant plus calmes, la validation des grandes émotions et le moment où la thérapie peut aider. 

Points saillants 

  • Planifiez les horaires des Fêtes tôt afin que les enfants et les ados ne restent pas dans l’angoisse de ne pas savoir où ils seront et quand. 
  • Utilisez des calendriers visuels et des applications partagées pour rendre les transitions plus prévisibles pour les enfants et plus faciles à gérer pour les coparents. 
  • Créez de petits rituels de transition (comme un moment calme, une marche ou une activité apaisante) au lieu de remises d’enfant précipitées et stressantes. 
  • Évitez de couper les grandes fêtes en deux — offrez plutôt des célébrations complètes et séparées afin que les enfants puissent vraiment apprécier leur temps dans chaque maison. 
  • Créez vos propres traditions familiales dans chaque foyer, pour que les enfants aient quelque chose à attendre avec joie, au lieu d’avoir l’impression de toujours manquer quelque chose. 
  • Validez les émotions mixtes, surtout chez les ados, en normalisant les sentiments « à la fois… et… » — l’excitation et la tristesse peuvent coexister. 
  • Envisagez une thérapie pour enfants ou ados si les transitions des Fêtes déclenchent une anxiété persistante, des changements de comportement ou un débordement émotionnel. 

Le temps des Fêtes peut être une période merveilleuse de l’année, avec des activités spéciales, des congés et du temps passé avec la famille élargie. Mais pour les enfants et les ados dans des familles séparées ou divorcées, cette période s’accompagne souvent d’une couche supplémentaire de complexité et de stress. Les allers-retours constants entre deux maisons pendant Noël, Hanoukka et les vacances d’hiver peuvent ressembler davantage à une marche forcée qu’à une transition joyeuse. 

 

Si vous êtes un parent dans la région d’Ottawa qui navigue la coparentalité pendant le temps des Fêtes, prioriser le bien-être émotionnel de votre enfant est le plus beau cadeau que vous puissiez lui offrir.  

 

En tant que thérapeutes pour familles et enfants, nous comprenons la pression particulière que les transitions exercent sur les jeunes, surtout à cette période de l’année remplie d’excitation et d’une importance accrue accordée au temps en famille. 

 

Voici votre guide pour rendre l’horaire du temps des Fêtes plus fluide pour vos enfants, en mettant l’accent sur la prévisibilité émotionnelle et la stabilité. 

1. Planifier tôt : le pouvoir d’un horaire prédéterminé

L’inconnu est l’une des plus grandes sources d’anxiété chez les enfants et les ados. Attendre à la dernière minute, en décembre, pour finaliser l’horaire des Fêtes ajoute un stress inutile pour tout le monde, surtout pour votre enfant qui peut se sentir pris entre deux feux, partagé entre l’envie de passer du temps avec ses deux parents. 

  • Communication entre coparents : travaillez avec votre coparent pour finaliser l’horaire avant la fin novembre, ou même plus tôt. Utilisez un calendrier numérique partagé ou une application de coparentalité pour assurer la clarté. Prenez le temps de réfléchir au nombre departys ou de soupers des Fêtes auxquels vous souhaitez que vos enfants assistent. Est-ce que votre relation avec votre ex est suffisamment cordiale pour partager certains moments du temps des Fêtes ensemble? Pouvez-vous vous asseoir côte à côte à la pièce de théâtre ou aux activités scolaires de votre enfant? 
  • Visualiser la transition : pour les plus jeunes, utilisez un calendrier visuel (comme une feuille imprimée ou un tableau blanc) pour indiquer exactement quels jours ils seront à la maison de maman et quels jours ils seront à la maison de papa. Voir l’horaire les aide à se sentir en sécurité et informés. Essayez de respecter la routine habituelle autant que possible, car trop d’allers-retours est épuisant pour vos enfants. 
  • Impliquer les ados (avec des limites) : les ados dans des familles séparées ont souvent leurs propres plans sociaux, sans compter leurs horaires de travail. Incluez-les dans la discussion concernant certaines journées, les congés scolaires et les déplacements, afin de favoriser le respect et la coopération. Mais au final, ce sont les parents qui établissent la structure. 

 

 2. Créer des rituels de transition, pas seulement des remises d’enfant

Le moment d’échange est souvent celui qui est le plus tendu pour les enfants, particulièrement lorsque les parents vivent encore un niveau de conflit élevé. Un rituel de transition fluide aide l’enfant à « changer de vitesse » émotionnellement. 

  • Se centrer sur votre enfant : le moment de l’échange devrait être bref et entièrement centré sur votre enfant. Ce n’est PAS le moment de régler des comptes ou de soulever des griefs entre vous. Préparez-vous mentalement d’avance et visualisez-vous calme et poli avant d’aller chercher ou déposer votre enfant. Prenez quelques respirations profondes avant de partir. Rappelez-vous que vous donnez le ton émotionnel, et vos enfants vont absorber votre anxiété ou votre colère. Minimisez l’interaction entre parents à ce moment-là pour réduire la tension ou le conflit visibles. 
  • Les 20 minutes de réintégration : lorsque votre enfant ou votre ado arrive à la maison, créez un rituel prévisible et relaxant. Ce n’est pas le moment de le bombarder de questions ou de le lancer immédiatement dans des activités du temps des Fêtes. Les enfants ont besoin d’un temps de transition. Il est difficile pour eux de quitter l’autre parent, de ne pas se sentir dépassés et d’être aussitôt prêts à s’engager avec vous de manière significative. 
  • Pour les plus jeunes : proposez une activité calme comme lire un livre, faire un casse-tête simple, dessiner à la table de cuisine ou simplement prendre un moment de câlins tranquilles. 
  • Pour les ados : offrez-leur 20 à 30 minutes de calme, idéalement sans écran, dans leur chambre pour décompresser et intégrer le changement avant de commencer les activités familiales. 
  • Contexte d’Ottawa : si les points de dépôt et de ramassage impliquent un long trajet à travers la ville (par exemple, de Kanata à Orléans), prévoyez un endroit neutre et agréable pour les enfants près de votre domicile (comme un café, une promenade dans un parc du quartier) comme activité de transition avant de passer au prochain événement familial. Rappelez-vous que votre objectif est de vous connecter avec vos enfants de manière significative, et non seulement de les conduire d’un événement à l’autre sur votre calendrier ou le leur. 

 

3. Multiplier les célébrationsplutôt que de diviser la journée

Essayer de couper le jour de Noël ou une autre grande fête en deux entraîne souvent une expérience stressante, accablante et précipitée pour vos enfants. Il est difficile d’imaginer un enfant qui ouvre ses cadeaux dans une maison, puis doit laisser ses nouveaux jouets derrière lui pour partir à la prochaine célébration. Plutôt que ça, concentrez-vous sur la création de célébrations distinctes et significatives. 

  • Le « deuxième Noël » : célébrez la fête avant ou après la date officielle. Votre enfant aura ainsi la chance de vivre une célébration complète et détendue avec chaque parent. 
  • De nouvelles traditions : concentrez-vous sur l’établissement de nouvelles traditions propres à votre maison. Cela aide votre enfant à se réjouir de ce que votre famille offre, au lieu de se concentrer sur ce qu’il a perdu. Par exemple : une soirée film spéciale la veille de Noël, une tradition de préparer des latkes ou des sufganiyot pour Hanoukka, peut-être une sortie de patin sur le canal ou du toboggan suivi d’un chocolat chaud, ou encore un déjeuner ou repas fondue spécifique pour le Jour de l’An. Rappelez-vous que vous pouvez créer vos propres traditions familiales spéciales que vous et vos enfants chérirez en grandissant. 
  • Parler avec vos parents et votre famille : l’un des plus grands défis peut venir de votre propre famille, qui pourrait vous faire sentir coupable parce que vos enfants ne sont pas présents ce jour « spécial ». C’est à vous d’indiquer clairement à vos parents quels sont vos plans pour les Fêtes, et de les inviter à se joindre à vous lors de votre journée de célébration avec vos enfants. 

 4. Valider toutes les émotions (surtout chez les ados)

Il est normal que les enfants de parents séparés ressentent des émotions contradictoires : de l’excitation pour les nouveaux cadeaux, mais aussi de la tristesse de ne pas être avec l’autre parent. Pour certains enfants et ados, ces émotions sont aussi liées à un deuil de ce que « les Fêtes étaient avant ». 

Les ados peuvent ressentir une immense pression de loyauté, surtout s’ils savent qu’un parent ne les verra pas pendant la journée officielle de la fête. 

  • Utiliser le langage « à la fois… et… » : encouragez-les à exprimer la complexité de leurs émotions : « C’est correct d’être à la fois excité(e) pour le voyage de ski avec papa ET triste de manquer notre fin de semaine habituelle de biscuits. » 
  • Écouter sans « réparer » : quand votre enfant est triste ou fâché au sujet d’une transition ou d’un changement, évitez de vouloir réparer ou effacer son émotion. Validez simplement ce qu’il vit : « Ça a l’air vraiment difficile. C’est normal d’être déçu(e) de ne pas pouvoir être à deux endroits en même temps. » L’une de vos responsabilités comme parent est d’enseigner à votre enfant comment gérer la déception et l’ensemble de ses émotions. 
  • Soutien thérapeutique : si votre enfant vit une tristesse ou une colère persistante, ou a de la difficulté à exprimer ce qu’il ressent, les services de thérapie pour enfants ou ados offrent un espace neutre et confidentiel où il peut apprendre à parler de ses émotions. Un ou une thérapeute pour enfants et ados peut l’aider à traverser le deuil, la perte, l’anxiété ou le stress liés à la séparation de ses parents, sans qu’il ait l’impression de trahir l’un ou l’autre de ses parents. 

 

Prêt(e) à trouver plus de stabilité pendant ce temps des Fêtes?

Si l’horaire de coparentalité pendant le temps des Fêtes crée beaucoup d’anxiété chez votre enfant ou des difficultés de comportement à la maison, un soutien professionnel peut faire une réelle différence. Notre clinique de counselling, basée à Ottawa, offre des services spécialisés en thérapie pour enfants et familles afin d’aider les enfants et les ados à développer de solides mécanismes d’adaptation et de la résilience lors des transitions. 

 

Prenez rendez-vous dès aujourd’hui avec l’un(e) de nos thérapeutes pour enfants ou ados afin d’offrir à votre enfant le cadeau du bien-être émotionnel. 

 

Nous desservons la région d’Ottawa : communiquez avec nous pour nos séances en personne ou virtuelles.